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TOUTES LES BLESSURES DES SPORTIFS NE PROVIENNENT PAS DES PIEDS : MAIS IL EST CERTAIN QUE LA MAJORITE DES SPORTIFS ATTEINTS DE PROBLEMES MUSCULAIRES ET LIGAMENTAIRES DU PIED ET DU MEMBRE INFERIEUR PRESENTENT UNE ANOMALIE MEME MINIME DES APPUIS OU DES AXES PODAUX ET JAMBIERS.
LES TRAITEMENTS MEDICAUX ET KINESITHERAPIQUES NE SONT PAS ABORDES DANS CET EXPOSE : SEUL LE TRAITEMENT ORTHESIQUE EST TRAITE. IL EST TOUJOURS COMPLEMENTAIRE D’AUTRES THERAPEUTIQUES.

L’athlétisme est un sport individuel qui regroupe une trentaine de disciplines différentes. Certaines se pratiquent dans un stade, sur piste ou sur une aire d’élan, d’autres sur route ou sur terrain accidenté.

LA CHAUSSURE

La chaussure de l’athlète qui court sur piste est utilisée lors des entraînements pour des chronos et essentiellement en compétition. Elle comporte des pointes : elle est légère, étroite, à semelle fine, sans amorti.Si l’athlète doit être appareillé, les orthèses plantaires thermomoulées doivent être fines, souples, légères et apporter corrections et amorti.

La chaussure de running, marathon, trail, marche est plus large, avec une semelle intérieure de propreté amovible : nous la remplaçons par notre orthèse plantaire thermomoulée pour un même encombrement.
La chaussure de course doit allier la performance, le confort et la protection.
Les 3 principes de base en sont l’amorti, la stabilité et la légèreté.
- L’amorti est fonction de l’épaisseur et de la capacité de compression du matériau utilisé ; mais il faut toujours garder à l’esprit que :
AMORTI EXCESSIF + LEGERETE =INSTABILITE
Les procédés et matériaux sont quelque peu différents selon les marques mais le plus souvent d’égale efficacité pour des chaussures d’une même catégorie.
- La stabilité. On l’obtient par :
- Le calage du talon dans l’axe central ;
- Le maintien latéral durant le déroulement du pas.
La semelle extérieure doit accrocher et se montrer résistante. Une bonne chaussure, c’est un juste équilibre à trouver entre les différents paramètres suivants :
- Amorti et dynamique
- Légèreté et maintien
- Contrôle et liberté du pied

 

Les chaussures de running actuellement proposées, dans une même catégorie, ont des qualités de stabilité, d’amorti qui se valent ; quel que soit le procédé, le matériau utilisé, l’amorti est correct et efficace.
En conséquence, si le coureur souffre d’un problème musculaire ou tendineux, il faut en rechercher la cause ailleurs que dans les chaussures. Le port de semelles amovibles procurant un amortissement supplémentaire ne peut régler leur problème. On peut même dire qu’un amortissement excessif est source de problèmes. Trop d’amorti entraîne notamment une instabilité du pied et donc une travail anormal et excessif des muscles stabilisateurs de la cheville, augmentant notamment les risque d’entorses.
Il convient d’en rechercher la cause qui, en dehors d’un problème d’hydratation, d’un problème dentaire, d’entraînement mal conduit… est le plus souvent un problème d’origine podal. Une étude minutieuse de la statique et de la dynamique du pied, une correction personnalisée des troubles d’appui, améliorera plus ou moins rapidement, plus ou moins totalement, l’athlète.

La chaussure de raid :
Elle doit être très technique et nécessite en outre trois qualités essentielles.
- L’Imperméabilité
La chaussure doit protéger le pied contre l’humidité extérieure (pluie-rivière) et intérieure (transpiration). Grâce aux matériaux imperméables utilisés, la chaussure permet de garder le pied au sec.
- L’accroche
La chaussure doit comporter une semelle à crampons, qui permette une accroche correcte et une résistance importante à l’usure et à l’abrasion quels que soient les terrains et les conditions climatiques rencontrés.
- La protection
La chaussure de raid doit présenter les qualités d’une chaussure de running pour la vitesse et d’une chaussure de randonnée pour la protection. Elle doit être, de surcroît, légère mais stable.
- Absorption des chocs en phase d’attaque du pas
- Contrôle de la stabilité latérale du pied en phase plantigrade lors du déroulé du pas au sol.
- Rebond et transmission de l’énergie pour optimiser la propulsion.

PRONATEUR SUPINATEUR UNIVERSEL

Normalement, l'axe talonnier postérieur est vertical.
- La pronation se caractérise par un arrière pied devié en interne : la voûte plantaire tend alors à s’écraser lors du déroulement du pas au sol.
- La supination, c’est l’inverse. L’axe de l’arrière pied se positionne en externe, la voûte plantaire tendant à se creuser lors du déroulement du pas au sol.
Il faut noter que ce qui est constaté en statique peut être profondément modifié en dynamique.
- Le sujet normal présente un arrière pied bien équilibré, même en courant, et l’usure du talon de sa chaussure est médiane-postérieure, ou légèrement postero-externe : c’est la pronation physiologique. [Photo du milieu]
- Le pronateur use en interne sa semelle talonnière et déforme plus ou moins en interne son contrefort. [Photo de gauche]
- Le supinateur use en externe sa semelle talonnière et déforme en externe son contrefort : il ébauche le mouvement entraînant la torsion externe de la tibio- tarsienne et de son entorse la plus fréquente (ligament lateral externe). [Photo de droite]

Le coureur de fond attaque habituellement le sol par le talon, puis pose son avant pied et enfin décolle le talon, se propulsant par l’appui de l avant pied et des orteils.
Certains coureurs posent au sol toute la plante du pied, escamotant l’appui talonnier initial. D’autres ne posent que l’avant pied au sol, comme les sprinters.
Un sujet, normal en statique, peut rester équilibré à la course, devenir pronateur, surtout s’il est lourd, surtout s’il porte des chaussures à l’amorti talonnier excessif.
Un pronateur en statique, en général, s’aggrave à la course, surtout s’il porte des chaussures trop molles.
Un supinateur en statique, peut à la course, redevenir normal, rester supinateur ou devenir pronateur.
L’équilibre de l’arrière pied est un facteur important : il ne faut pas oublier que l’entorse de la tibio-tarsienne touche essentiellement le ligament latéral externe par un mouvement de supination forcée de l’arrière pied.
Enfin, quand on parle d’équilibre podal, il faut bien différencier l’équilibre de l’arrière pied de celui de l’avant pied. La correction postérieure réaxe et stabilise un arrière pied, agit sur un genou, la correction d’une pronation antérieure excessive agit sur l’arche interne, le medio-tarse, le genou.

CHAUSSURES À AXES COURBES - CHAUSSURES À AXES DROITS

Une chaussure à axe courbe comporte une semelle évidée au niveau de l’arche interne favorisant la pronation de l’avant pied.

Je la conseille donc aux coureurs supinateurs en dynamique (peu nombreux)

Une chaussure à axe droit comporte une semelle large au niveau de l’arche interne et procure une stabilité podale importante et précieuse du fait de l’élargissement de son assise, tant au niveau du medio-tarse que de l’avant pied.

Je la conseille donc aux coureurs pronateurs et universels (les plus nombreux)

D’une manière générale, si le coureur acquiert une chaussure de marque, d’une certaine gamme, il est assuré de posséder un article de qualité. L’amorti est toujours correct et efficace dans tous les modèles d’une même catégorie, dans toutes les marques.

Il doit choisir le plus souvent une chaussure pour coureur universel.
S’il présente un problème douloureux, il conviendra d’en rechercher une des causes qui est souvent une désaxation même minime de l’arrière pied ou de l’avant pied, que seule une étude minutieuse détectera et qu’une orthèse plantaire thermomoulée personnalisée corrigera.
Nous voyons arriver dans nos cabinets quotidiennement des sportifs blessés, utilisant des chaussures à amorti performant, nouvellement mis au point, auxquelles ils ont ajouté des semelles amortissantes du commerce pour tenter de soulager une douleur du pied ou du genou.
Ils ignorent que :
- Trop d’amorti entraîne une instabilité
- Trop d’amorti fatigue et blesse
- La cause de la souffrance tendineuse ou ligamentaire d’origine podale est négligée.

 


QUELQUES DEFINITIONS DE PROBLEMES MUSCULAIRES ET LIGAMENTAIRES

La courbature
C’est une douleur des fibres musculaires, débutant au lendemain d’un effort physique inhabituel ou intense, et pouvant durer plusieurs jours. Elle est due à une accumulation d’acide lactique dans le muscle quand celui-ci travaille trop intensément et/ou trop longtemps.

La contracture
C’est une contraction musculaire continue et persistante, réflexe, donc involontaire, due à un excès de tonus musculaire.
La crampe musculaire
C’est une contraction soudaine et douloureuse d’un ou de plusieurs muscles due à un excès d’effort prolongé touchant souvent les mollets et les ischio-jambiers.

L’élongation
C’est le simple dépassement des capacités élastiques de quelques fibres musculaires sans complication de rupture.

La déchirure musculaire
C’est la rupture de plusieurs fibres musculaires avec la formation d’un hématome.

La tendinite
C’est une inflammation du tendon, " cordon " qui attache le muscle à l’os, due à un travail trop répétitif et trop intensif.

 

PATHOLOGIES CUTANEES

L’hyperhidrose
C’est une transpiration excessive, provoquée par un mécanisme de thermorégulation : le pied s’échauffe et produit de la sueur pour maintenir sa température à peu près constante. Chez le sportif, cela entraîne un échauffement douloureux : l’humidité de la sueur provoque une macération dans ce milieu clos que représentent chaussure et chaussette, favorise l’apparition de mycoses, fragilise la peau, sujette alors à la formation d’ampoules.

Les ampoules
Le frottement excessif et répétitif de certaines zones contre la chaussure entraîne sur l’épiderme ramolli, la formation d’une phlyctène. C’est le gonflement de la peau qui se remplit de sérosité. Ces phlyctènes s’aggravent progressivement et peuvent s’étendre à toute la face plantaire, comme on le constate lors de marathons, 100 km, raids….
Les causes podologiques
Chaussures neuves, trop petites, trop grandes ou mal serrées, chaussettes formant un pli, pansement mis préventivement qui a bougé, défaut d’appui podal .

Traitements et conseils du podologue
- Toujours porter de bonnes chaussures déjà brisées avant une course ou une épreuve longue.
- Avant l’épreuve, massage des pieds avec une crème anti- frottements.
(exemple : NOK d’Akiléïne)
- Si une anomalie de la statique est constatée, il convient de modifier les appuis par le port d’une paire d’orthèses plantaires thermomoulées.
- Lors de courses longues distances, marathons, 100Km, raids, le podologue du sport, en présence d’ampoules, évacue la sérosité, injecte du mercurochrome, l’évacue à nouveau, enduit de tulle gras, puis réalise un pansement protecteur qui permet à l’athlète de reprendre la course
Les cors et durillons
Ce sont des indurations limitées de l’épiderme se positionnant sur des zones de frottements excessifs. Les cors touchent en général la face supérieure des orteils. Les durillons se situent en face plantaire au niveau des têtes métatarsiennes. Ils entraînent une douleur pouvant devenir vive.
Les causes podologiques
- Les orteils en marteau
- Des troubles statiques notamment le pied creux qui entraîne un hyper appui de l’avant pied et des orteils en marteau
- Des chaussures mal adaptées.

Traitement et conseils du podologue
- L’abrasion pédicurale de ces cors et durillons doit être effectuée une semaine avant l’épreuve : c’est sans douleur et ça soulage !
- Il convient de corriger les troubles statiques par le port d’orthèses plantaires thermomoulées.
La verrue plantaire
C’est une affection due à un virus contagieux. Elle est souvent douloureuse au niveau du pied, car sans cesse comprimée du fait de sa localisation.

Traitement et conseils du podologue
Elle doit être traitée de la manière la moins agressive possible pour ne pas entraîner l’arrêt de l’activité sportive (cryothérapie prudente, application d’acide nitrique ou de kératolytiques).
La mycose inter-digitale
On la dénomme " pied d’athlète ".
Cette mycose s’installe le plus souvent entre les orteils (3 et 4 espaces interdigitaux). Tout d’abord, on remarque une rougeur, accompagnée de fissures douloureuses et prurigineuses (ça gratte) puis des vésicules qui sèchent progressivement. Cette évolution qui se réalise en plusieurs jours dans des conditions normales, peut se dérouler en quelques heures au cours d une épreuve longue.
Les causes en sont l’humidité et la chaleur qui entraînent une macération et le développement de ce " champignon ".

Traitement et conseils du podologue
-Eviter les bains de pieds , leur préférer les douches
-Proscrire les bains de pieds chauds
-Bien assécher les espaces inter-digitaux, éventuellement les talquer
-Lutter contre la transpiration excessive

L’ongle incarné

Il concerne essentiellement l’ongle du gros orteil
Le bord latéral de l’ongle pénètre dans le sillon et provoque douleur, inflammation et parfois infection.
Une ou plusieurs causes peuvent être réunies.
-La chaussure est trop petite, trop grande ou mal serrée.
-La chaussette est trop serrée.
-Le premier orteil est trop long.
-L’ongle a une forme en " tuile de Provence " et a tendance à s’incarner dans ses bords latéraux.
-L’ongle est mal taillé.


Traitement et conseils du podologue

-Il convient de porter des chaussures correctes ; pour la pointure, il faut se fier à l’orteil le plus long.
-Les ongles ne doivent pas être taillés trop courts et doivent être coupés au carré

L’hématome sous-unguéal

C’est une effusion sanguine qui se développe sous l’ongle : il touche essentiellement le gros orteil, mais également parfois les 2ème, 3ème, et 4ème orteils.
Les causes
Il est dû à un choc ou à des traumatismes répétés au niveau de l’ongle, à une compression excessive de la chaussure, trop grande, trop petite et/ou mal serrée. Il entraîne souvent une douleur lancinante. Si l’hématome est important, l’ongle tombera ultérieurement, quelques semaines après son apparition.

Traitement et conseils du podologue
Il convient d’évacuer l’hématome, ce qui s’effectue sans douleur et entraîne un soulagement immédiat (éviter de percer vous même l’ongle avec un trombone rougi).
Après quelques semaines, il est parfois nécessaire de procéder à l’ablation indolore de l’ongle afin de faciliter la repousse du nouvel ongle sous-jacent.

PATHOLOGIES TENDINEUSES ET MUSCULAIRES

La tendinopathie des deux stabilisateurs latéraux
-Le jambier postérieur
Cette tendinopathie se traduit par une douleur sous-malléolaire interne en regard du tubercule du scaphoïde. La cause la plus fréquente est le valgus du calcaneum (couché en interne).

Traitement et conseils du podologue
Il convient de corriger ce valgus calcanéen par le port d’orthèses plantaires thermomoulées.
-Les péroniers latéraux (court péronier latéral et long péronier latéral)
Cette tendinopathie se traduit par une douleur au niveau de la face :
-externe du pied en regard de la styloïde du 5ème métatarsien pour le court péronier latéral
-plantaire en regard du cuboïde pour le long péronier latéral
La cause la plus fréquente est le varus du calcaneum (couché en externe)

Traitement et conseils du podologue
Il convient de corriger ce varus calcanéen par le port d’orthèses plantaires thermomoulées.
La périostite tibiale
Cette affection est fréquente chez le coureur à pied quand le tibia est trop sollicité et/ou d’une manière anormale. C’est une irritation d’origine inflammatoire du périoste du tibia à son niveau antero-interne : elle se traduit par une douleur survenant à l’effort, cédant au repos.

Les causes podologiques
-Une reprise de l’entraînement sportif pas assez progressive
-Le port de mauvaises chaussures
-La pratique du sport sur sol dur
-Le pied valgus qui entraîne un tiraillement jambier interne excessif

Traitement et conseils du podologue
-Il convient de porter des chaussures à axes droits
-Il faut corriger le valgus du calcaneum et amortir par le port d’orthèses plantaires thermomoulées.


L’aponévrosite plantaire
Elle se traduit par une douleur au niveau de l’arche interne du pied, pouvant toucher également le talon et qui est une inflammation de l’aponévrose plantaire , une tendinite des muscles de cet arche (adducteur du gros orteil ou du court fléchisseur plantaire)
Ces muscles s’insèrent au niveau antérieur et postérieur de la voûte longitudinale du pied. Lorsqu’ils sont trop sollicités, ils se rétractent et deviennent douloureux, notamment au niveau de leur attache postérieure. Tout l’arche interne peut alors devenir douloureux.


Les causes podologiques
-Le port de chaussures mal adaptées
-Un entraînement excessif et/ou mal conduit (étirements insuffisants par exemple)
-Une statique podale anormale toujours présente : pied plat ou pied creux accompagné d’un varus ou d'un valgus du calcaneum.

Traitement et conseils du podologue
Il convient de corriger les troubles statiques par le port d’orthèses plantaires thermomoulées amortissantes comportant une voûte moulée sur l’arche interne pour la détendre.


Les entorses de la cheville
L’entorse de la cheville, chez le coureur à pied, est une pathologie très fréquente, de gravité plus ou moins grande, qui va de la simple foulure à l’arrachement ligamentaire.
C’est le ligament latéral externe qui est le plus fréquemment touché (90 % des entorses environ). Aucune entorse ne devrait être négligée sous peine de voir apparaître souvent des hyperlaxités de cheville entraînant des entorses à répétitions. De plus, il est important d’entreprendre le traitement le plus rapidement possible.
La plupart des coureurs se font une entorse en pratiquant sur terrain accidenté : le pied se pose sur une pierre, tombe dans un trou et bascule en dedans, provoquant un étirement ou un arrachement des attaches ligamentaires externes.
Le sportif vient consulter le podologue le plus souvent au stade d’entorses à répétitions ou s’il présente des douleurs sequellaires.

Traitement et conseils du podologue
Il convient de rechercher une cause podologique prédisposante :
-un pied creux, moins stable qu’un pied normal
-une désaxation en varus ou en valgus du calcaneum.
Les orthèses plantaires thermomoulées s’attacheront à modifier ces anomalies et à réduire les torsions externes de l’arrière pied, limitant ainsi les risques de récidive.
La maladie de Sever
C’est une talalgie qui se situe au niveau de l’apophyse postérieure du calcaneum et qui touche les enfants, les adolescents. Elle se traduit, lors de la mise en tension du tendon d’Achille, par une douleur à son insertion. C’est une " maladie " de croissance, souvent bi-latérale, survenant très fréquemment chez le jeune sportif de 9 à 13 ans, qui pratique un sport de course et de saut. La douleur survient après, puis pendant la pratique sportive : elle est vive et entraîne souvent une claudication.
Les causes podologiques
-Trop de tractions répétées et de chocs sur un tendon fragile, car en pleine croissance
-Des chaussures trop peu amortissantes
-Un pied creux fréquent qui contribue à une tension excessive du tendon d’Achille.
Traitement et conseil du podologue
Il convient de mettre au repos le tendon d’Achille.
-Repos sportif ou diminution de l’activité sportive
-Port d’ une paire d’orthèses plantaires thermomoulées destinées à :
-améliorer l’assise plantaire
-détendre le tendon d’Achille
-amortir l’impact talonnier


La tendinite d’Achille
C’est une inflammation douloureuse du corps du tendon ou de son insertion.
Le tendon d’Achille attache le mollet (jumeaux interne et externe, soléaire) au calcanéum (os du talon). C’est le tendon le plus épais de tout le corps. Il est extrêmement sollicité lors de la course. Il est à noter que chaque individu a un tendon d’Achille plus ou moins résistant et que si l’on peut développer un muscle en le travaillant le tendon, lui, ne peut devenir plus résistant. Au contraire, plus le muscle est développé, plus le tendon est sollicité.
Les causes podologiques prédisposantes
-La pratique du sport sur sol dur
-Un excès pondéral
-Le port de chaussures trop peu amortissantes
-Un hyperfonctionnement du tendon (augmentation trop peu progressive d'un entraînement trop intensif)
-Une musculation excessive. A la différence du muscle, le tendon garde toujours la même résistance.
Les troubles podologiques
-Un tendon d'Achille trop court
-Une inégalité de longueur de jambe
-Un pied creux
-Un valgus ou un varus du calcaneum.

Traitement et conseils du podologue
Il faut corriger les troubles d’appui et d’axe par le port d’orthèses plantaires thermomoulées :
-Réaxer l’arrière pied
-Réduire le pied creux
-Remédier à l’inégalité du membre inférieur court
Les orthèses plantaires thermomoulées comporteront toujours, outre un soutien de l’arche interne, des talonnettes amortissantes qui auront une triple action :
-Reporter une partie de l’appui talonnier au niveau de l’avant pied
-Détendre le tendon d’Achille et le mollet
-Amortir l’impact talonnier et réduire l’onde de choc
Ces orthèse plantaires thermomoulées, amortissantes et correctrices à la différence des simples talonnettes du commerce, apportent toujours une amélioration plus ou moins rapide, plus ou moins totale sauf quand l'indication est chirurgicale (ruptures partielles et anciennes).
En post-opératoire, elles sont également d’une grande aide au rétablissement et à la reprise sportive.